Antonio Uria Monzón (1929-1996)
Antonio Uria Monzon peintre espagnol né à Madrid en 1929 suit des études classiques au Cercle des beaux Arts de Madrid et ensuite à la Grande Chaumière à Paris. Il arrive en France en 1952.
Souvent rattaché à la dernière Ecole de Paris, il restera en
dehors de tous courant et de toute école, il peindra librement toute sa
vie, se détachera de ses contemporains et son œuvre est essentiellement
onirique et poétique.
Ce peintre excellent dessinateur qui utilise toutes les techniques du
dessin, du lavis et de l’encre est aussi un merveilleux graveur (gravure
sur bois, eaux-fortes, pointe sèche, quelques lithographie).
Elizabeth Barbosa
Contemporaine cela va sans dire, comment s'abstraire en effet de l'esprit du temps, mais avec une inscription revendiquée dans l'histoire de l'art et de ses techniques.
Ses
livres d'artiste (La Voyelle tendre, l'Ecorché veuf entre autre) et ses
dessins, s'apparentent à des lieux habités par le mystère et les
figures du désir (les Libellules).
Depuis plus de six ans, ses recherches graphiques évoluent ainsi avec constance autour du dessin dissimulé, de l'œuvre cachée, de la représentation masquée.
Du Secret derrière la porte (Secret beyond the door) de cet au-delà que traquait Fritz Lang, y compris dans la quête d'une approche visible de l'inconscient.
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Marc Goldstain
"Je peins la réalité"
Je peins la réalité. Elle se donne à moi par l'émotion qu'elle
provoque. Cette émotion stimule mon imaginaire. L'imaginaire c'est cette
part de l'être qui invente, qui est séduit par un sentiment, une idée
et qui le déroule dans une création.
La réalité c'est subjectif.
Faire de la peinture réaliste, c'est éminemment subjectif. C'est
valider tout un ensemble de nuances perçues par et dans son propre
corps. Et qu'y a-t-il de plus réel que ce qu'on perçoit dans son propre
corps ?
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Thomas Ivernel
La Nocturne, figure du seuil par excellence, inaugurant le passage du
temps ainsi que son imperceptible écoulement et saisissant ça-et-là les
fragiles apparitions de lumière, parcourt l’oeuvre de Thomas Ivernel...
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Fernando est un artiste peintre argentin multidisciplinaire : peinture,
peinture, peinture...La peinture dans toute son envergure, son épaisseur, sa franchise.Des
espaces remplis de matières, de couches et de récits ; des volumes
construits de mots, de sens et d'histoires. Fernando rêve et entasse: de l'huile, de la gaze, de la cire d'abeille
et encore de l'huile. Il mitaille ses toiles, gratte, griffe, contourne,
dessine des apparences ludiques chargées de stigmates et noyées sous des
couches épaisses de couleurs vives...
Apprendre à regarder. C’est
finalement cela le plus difficile. Photographier, c’est comme écouter…
avec le regard. Il faut savoir patienter, s’obstiner même. Il faut aimer
flâner. Il faut savoir revenir. Il faut capter le moment. J’ai
longtemps cru qu’il n’y a avait qu’une seule façon de photographier :
entre graphisme et esthétisme.
Une mise en perspective permanente. Un
cadrage bas comme pour refuser de grandir. Un flou à apprivoiser pour y
voir plus clair...
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Je crois avoir été amenée au dessin et a la gravure par
ma fascination pour le détail. Pas n'importe quel détail mais celui qui
ouvre la voie à une vérité plus enfouie. C'est ainsi que tout ce qui
était texture, peau, nervures, fibrilles, poils, me faisait l'effet
d'une frontière pelliculaire, la dernière avant la descente aux
profondeurs.
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J'étais attirée par des oeuvres vibratoires, tout en finesse, telles celles de Hans Bellmer, Dmenico Gnoli, Ritch Miller, Georges Braque, Fred Deux. Par la suite mon regard prit tout naturellement le chemin du corps. La squelette devint à mes yeux l'architecture exemplaire du vivant. C'est lui qu'il me semblait urgent et nécessaire d'habiller de mes états d'âme...
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J’aime avant tout dans le travail d’Estelle Séré,
l’idée que j’ai perçu au tout début de ma rencontre, celui d’un travail
sans fin… comme un jour toujours le même qui recommence, mais qui n’est
en fait jamais le même exactement…